LE MONASTÈRE DES HIERONYMITES.
Le Monastère des Hiéronymites (Mosteiro dos Jerónimos) est un monastère situé dans le quartier de Belém, à Lisbonne, au bord du Tage. Construit à partir de 1502, il est un des plus beaux chefs-d’œuvre de l’architecture manuéline (du nom du roi Manuel 1er) qui caractérise l’époque de la domination Ibérique sur le monde, celle des grandes découvertes.
C’est peu après le retour de Vasco de Gama des Indes que le roi Manuel 1er démarra la construction de ce monastère dont Diogo Boitaca sera le premier architecte, et qui sera très fortement influencé par toutes les richesses rapportées par l’explorateur lors de son voyage (on trouve par exemple dans sa construction de nombreux motifs évoquant la mer et les voyages tels que des cordes, nœuds, coquillages …). Inspiré de l’architecture baroque, il est l’un des principaux témoins de la gloire qu’ont obtenu les nations européennes à travers la colonisation : les nombreuses richesses ramenées par les explorateurs dans leurs pays d’origine permirent de nouvelles constructions et plus largement ouvrirent les européens sur de nouvelles dimensions, suscitant un très grand nombre de découverte.
Mais si de telles constructions furent possibles grâce aux grandes découvertes, le passé colonisateur est aussi gravement entaché par les génocides de populations indigènes (comme les Aztèques). Le monastère est en cela témoin d’une époque fondamentale dans l’histoire de l’Europe qui reste aujourd’hui encore un débat fondamental, comme en témoigne les polémiques autour du discours sur la colonisation de Nicolas Sarkozy à Dakar le 26 Juillet 2007, ce qui le rend particulièrement intéressant.
Enfin, ce monument porte l’intérêt d’avoir traversé le temps de manière surprenante puisque depuis les débuts de la renaissance qui correspondent à sa création, il aura survécu indemne au tremblement de terre de 1755 qui a ravagé tout le centre de Lisbonne avant d’être endommagé par les conquêtes napoléoniennes au début du 19ème siècle, pour devenir aujourd’hui l’un des principaux sites touristiques de la ville et un lieu hautement symbolique où fut signé le traité de Lisbonne, nouvelle étape de la construction européenne, le 13 Décembre 2007.
Romain Jaouen
C’est peu après le retour de Vasco de Gama des Indes que le roi Manuel 1er démarra la construction de ce monastère dont Diogo Boitaca sera le premier architecte, et qui sera très fortement influencé par toutes les richesses rapportées par l’explorateur lors de son voyage (on trouve par exemple dans sa construction de nombreux motifs évoquant la mer et les voyages tels que des cordes, nœuds, coquillages …). Inspiré de l’architecture baroque, il est l’un des principaux témoins de la gloire qu’ont obtenu les nations européennes à travers la colonisation : les nombreuses richesses ramenées par les explorateurs dans leurs pays d’origine permirent de nouvelles constructions et plus largement ouvrirent les européens sur de nouvelles dimensions, suscitant un très grand nombre de découverte.
Mais si de telles constructions furent possibles grâce aux grandes découvertes, le passé colonisateur est aussi gravement entaché par les génocides de populations indigènes (comme les Aztèques). Le monastère est en cela témoin d’une époque fondamentale dans l’histoire de l’Europe qui reste aujourd’hui encore un débat fondamental, comme en témoigne les polémiques autour du discours sur la colonisation de Nicolas Sarkozy à Dakar le 26 Juillet 2007, ce qui le rend particulièrement intéressant.
Enfin, ce monument porte l’intérêt d’avoir traversé le temps de manière surprenante puisque depuis les débuts de la renaissance qui correspondent à sa création, il aura survécu indemne au tremblement de terre de 1755 qui a ravagé tout le centre de Lisbonne avant d’être endommagé par les conquêtes napoléoniennes au début du 19ème siècle, pour devenir aujourd’hui l’un des principaux sites touristiques de la ville et un lieu hautement symbolique où fut signé le traité de Lisbonne, nouvelle étape de la construction européenne, le 13 Décembre 2007.
Romain Jaouen
